Fallait Pas !..

Fallait Pas !.., réalisé par Gérard Jugnot, sort sur nos écrans en 1996. 

Dans ce nouveau film, il endosse le rôle de Bernard Leroy, un personnage qui revient d'un « stage commando » organisé par son entreprise. Il doit rejoindre le manoir de sa future belle-famille, où ses parents, beaux-parents et fiancée l'attendent : son mariage a lieu le lendemain. Cependant, un problème de voiture l'oblige à demander de l'aide dans un chalet, qui se révèle être le repaire d'une secte dont le gourou s'apprête à éliminer les membres, en les empoisonnant avant de faire exploser le chalet.

Il parvient à s'enfuir in extremis à l'aide d'un adepte peureux et hésitant à passer dans l'autre monde ; ils sont alors poursuivis par le gourou et son comptable qui veut les éliminer en tant que témoins gênants...

A noter que la bande originale du film a été écrite par Renaud, dont le titre est tout simplement : Fallait pas.

Casque Bleu

En 1994, Gérard Jugnot réalise un nouveau film, inspiré alors de l'actualité: Casque Bleu. Dans ce long métrage, il incarne Patrick, un viticulteur bordelais, en froid avec sa femme, Alicia, rôle interprété par Victoria Abril. 

Pour raviver la flamme au sein du couple, Patrick décide d'emmener sa femme dans un hôtel club des Balkans, lieu de leur lune de miel. Une fois sur place, tout ne se passe pas comme prévu puisqu'une guerre civile éclate. En compagnie d'autres français parmi lesquels on trouve une secrétaire complexée, un jeune réformé P5, un couple de retraités accroc à leur chien, et un journaliste sportif, ils vont affronter des situations plus que délicates...

Après une Epoque Formidable, c'est la deuxième fois d'affilée
que Victoria Abril incarne à l'écran la femme de Gérard Jugnot.

Evacuation de l'hôtel à cause de la guerre civile.

Une Epoque Formidable

Le 19 juin 1991 sort au cinéma Une Epoque Formidable.

Dans ce film Gérard Jugnot traite un sujet qui est toujours d'actualité: le chômage et  l'exclusion. Il incarne alors Michel Berthier, un cadre supérieur, qui est renvoyé de son entreprise. Pour cacher la vérité à sa femme, Juliette, il continue à maintenir son train de vie et se retrouve avec un gros découvert à la banque. Mais très vite ses mensonges tournent au désastre et, quand la vérité éclate, elle le chasse du foyer conjugal. Il se retrouve dans la rue où il se lie avec trois SDF, Toubib, Crayon et Mimosa...

Toubib, un fidèle compagnon qui est toujours de bon conseil !

Les années 90

Devenu spécialiste de la comédie, Gérard Jugnot ne tarde pas à attribuer une teinte mélancolique à chacune de ses réalisations. Que ce soit dans Une Epoque Formidable (1991) , Casque Bleu (1994) ou Meilleur Espoir Féminin (1999), le rire laisse souvent place à l'émotion.

Sans peur et sans reproche

En 1988 sort le troisième film réalisé par Gérard Jugnot, Sans Peur et Sans Reproche. Il s'agit là sans doute du film le moins connu réalisé par Gérard. 

Dans ce film, où le rire est toujours à l'honneur, Gérard Jugnot tient le rôle de Bellabre, un des capitaines du roi de France Charles VIII, qui à la fin du XVIème siècle, est ridiculisé au cours d'un tournoi par un jeune inconnu, Pierre Terrail de Bayard, amoureux de la duchesse de Savoie. Les deux hommes partent combattre l'ennemi, Bellabre prenant Bayard sous sa coupe...

1985 : Deuxième réalisation

Un an après Pinot, Simple Flic, Gérard Jugnot signe un deuxième long métrage en tant que réalisateur: Scout Toujours. Pour ce film, il s'est inspiré de ses six années de scoutisme pour en écrire le scénario.

1965: Jean-Baptiste Foucret, surnommé "Biquet", naïf et maladroit, vit toujours sous la coupe de sa mère. Il ne semble pas avoir hérité des qualités de son père, qui fut l'un des plus grands chefs du mouvement scout.
Désireux de s'affirmer, il accepte d'encadrer un camp d'été. Mais ses bonnes intentions sont rapidement mises à mal par les garnements, qui, pour commencer, ne trouvent rien de mieux que de mettre le feu à leur autocar. Biquet semble alors être le souffre-douleur idéal...

Biquet a bien du mal à se faire respecter par les garnements

Place à la réalisation

Avec le souhait de se sortir de l'image de français moyen, Gérard Jugnot décide de prendre les commandes et de passer derrière la caméra, un tournant significatif dans sa carrière.

Ainsi, en 1984, sort Pinot simple flic. Premier film réalisé par Gérard Jugnot et déjà, premier succès.

Petit clin d'oeil à Rambo pour l'affiche...

Dans ce film, l'acteur incarne un gardien de la paix, aussi ordinaire que maladroit. Un jour, il arrête Josyane, une jeune toxicomane voleuse à la tire. Peu à peu, Pinot prend la jeune femme sous son aile afin de la soustraire à l'emprise de Tony, un dangereux dealer dont Josyane  est amoureuse...

1980 - 1989 : En route vers la gloire !

Après le grand succès des Bronzés et du Père Noël est une ordure, Gérard Jugnot devient un acteur très sollicité. Ainsi, les cinéastes le réclament de plus en plus, notamment pour son image de "français moyen". C'est alors qu'il tourne en 1982 Le quart d'heure américain, film dont il est également co-scénariste.

En 1983, Gérard Jugnot est choisi par Jean-Marie Poiré pour jouer dans Papy fait de la résistance et incarner un ancien concierge devenu agent de la Gestapo. Il s'agit là aussi d'une adaptation d'une pièce de théâtre écrite par Martin Lamotte et Christian Clavier.

En 1987, il joue dans Le Beauf d'Yves Amoureux et rase sa célèbre moustache pour le film Tandem, de Patrice Leconte. Belle performance pour ce dernier puisque Gérard Jugnot est nominé en 1988 pour le César du meilleur acteur. C'est d'ailleurs là son premier rôle dramatique important, car jusqu'alors, il avait majoritairement des rôles comiques.

Tandem, premier rôle dramatique et premier film sans moustache.

La reconnaissance

Tout comme ses camarades du Splendid, Gérard Jugnot doit sa reconnaissance publique aux adaptations cinématographiques de leurs pièces de théâtre. 

Le 22 novembre 1978 sort au cinéma Les Bronzés, adaptation de la pièce de théâtre Amour, Coquillages et Crustacés. Gérard Jugnot incarne Bernard Morin, un mari râleur et égoïste, qui vient rejoindre sa femme Nathalie (Josiane Balasko) dans un club de vacances en Côte d'Ivoire.

Le 25 août 1982 sort sur nos écrans Le Père Noël est une ordure, pièce de théâtre créée en 1979 par le Splendid. Gérard Jugnot incarne Félix, un SDF un peu sur les nerfs, déguisé en Père Noël. C'est surtout à la télévision que le film est devenu culte car, à sa sortie, Le Père Noël est une ordure ne connaît qu'un succès mitigé.

Félix, individu violent au sein du couple et voleur invertéré...

Entre temps, le 22 novembre 1979, Les Bronzés font du ski sort au cinéma. Dans cette suite, les amis du premier volet se retrouve à Val d'Isère, dans une station de sports d'hiver. Gérard Jugnot tient toujours le rôle de Bernard Morin, et dans cet épisode, il s'est réconcilié avec Nathalie, sa femme. Ce couple fait désormais partie des "nouveaux riches".

Bernard Morin, nouveau riche haut en couleur, et surtout très gaffeur...

1973 - 1979 : Le début de carrière

Gérard Jugnot dans l'An 01, son premier rôle au cinéma.

Sur les bancs du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, Gérard Jugnot rencontre Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Michel Blanc. En compagnie de Marie-Anne Chazel et de Josiane Balasko, ils forment tous ensemble la troupe comique du Splendid, qui s'illustre sur scène avec un réel succès pendant 7 ans.

En parallèle, Gérard Jugnot fait ses grands débuts au cinéma avec notamment des apparitions en 1973 dans le film L'An 01 de Jacques Doillon, Jean Rouch et Alain Resnais, en 1974 dans Les Valseuses de Bertrand Blier et en 1976 dans Le Locataire de Roman Polanski. Cependant, ces apparitions restent encore discrètes.

Qui est-il ?

Gérard Jugnot est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français né le 4 mai 1951 à Paris. Il est aussi le père du comédien Arthur Jugnot, qu'il a eu avec la costumière Cécile Magnan. Depuis 2009, il est le compagnon de la comédienne Saïda Jawad.